1. |
Cerises et Grenades
02:43
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Enfantés par la catastrophe
Qui sait ce qu’on deviendra
Les vieux ont gagné Plogoff
On est toujours là
À 20 tenter un blocage
En comptant prendre le port
Ou à courir le bocage
Traqués par les porcs
C’est un joli nom camarade
Qui marie cerises et grenades
Refaire la baraque d’un autre
Comme si c’est pour la vie
Repeindre la ville entière
Pour voir si c’est permis
Coincés par la B.A.C.
Sous les réverbères
Comme Fañch finir en G.A.V.
Pour une nuit à Colbert
C’est un joli nom camarade
Qui marie cerises et grenades
Une escarmouche
Sauver la bâche
Tombent les cartouches
Refaire le match
Compter les siens
Et se croire les plus fins
Des litres de colle
Des tracts par tonnes
Y’a plus de mémoire
Y’a plus de repères
La fin de l’Histoire
On est perdus
Ils sont confus
Des revers amers
Des brèves de prétoire
Des paumés notoires
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2. |
La Plage
04:04
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Odeur d’un essaim de deux temps
Mer calme et soleil brûlant
Un emplacement stratégique
Enjeux géopolitiques
Beaux et libres comme on sera jamais plus
Venus là pour voir et pour être vus
La vie ne vaut que ces quelques mois
Le reste nous concerne pas
Avoir le sable à portée de main
D’autres y viennent comme au chagrin
Fraîcheur des éclaboussures
Des longs jours restent les brûlures
La langueur des mois d’été
Des promesses sur un rocher
Les vacanciers elle servait
Et sur un banc je l’attendais
Fins de journées électriques
Tensions au feu d’artifice
Casque en mains dans la baston
Un soir contre tout le canton
Dans la moiteur des soirées garage
Et les troubles des feux de camp sur la plage
S’éloigner seul dans la nuit
Nourrir sa mélancolie
Dans la tiédeur du couchant
Nager à contre-courant
Une poignée d’instants épars
Avant que la vie nous sépare
La langueur des mois d’été
Des promesses sur un rocher
Les vacanciers elle servait
Et sur un banc je l’attendais
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3. |
Riverside
02:33
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Getting fucked up by the riverside
Hides away the pain
Sounds of moped lads, sounds of laughter
Hide away the shame
The pattern is written and the road is paved
Embracing the life of their parents
And their kids after them
The football sundays, blood, sweat and beers
I’ll never forget
The scenery is perfect and your role is fixed
Why would you escape ?
I did my very best to quit this fucking place
Am I happier in my cloak of righteousness ?
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Se bourrer la gueule au bord de la rivière
Cache la douleur
Les cris des branleurs à mobylette et les fous rires
Cachent la honte
Le scénario est écrit et le chemin est tracé
Ils embrassent la vie de leurs parents
Et leurs enfants après eux
Les dimanches de foot, le sang, la sueur et la bière
Je ne l’oublierai jamais
Le paysage est parfait et ton rôle est fixé
À quoi bon se tirer ?
J’ai fait de mon mieux pour me barrer de ce putain de trou
Suis-je heureux, là, drapé dans mes certitudes ?
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4. |
Auntie Christine
03:21
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Looking back on your life
I just see the pain and strife
Tied down to faith and family
Between four walls of bigotry
You never got a single chance
To have your own choice
Never got a single chance
They never listen to your voice
Auntie Christine, you’ve never been free
Left alone with your sacrifice
You never tried to roll the dice
Please stop denying it
I can hear the regret
Where’s your god when you needed him ?
To give life to your dream
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regarder ta vie dans le rétro
Je ne vois que la douleur et la lutte
Pieds et poings liés à la famille, à la foi
Entre les quatre murs de la bigoterie
Tu n’as jamais eu une chance
De suivre ta propre voie
Pas la moindre chance
Ils ne t’ont jamais écoutée
Tante Christine, tu n’as jamais été libre
Laissée seule avec ton sacrifice
Les dés tu ne les as pas jetés
Arrête de le nier
J’entends le regret
Où était ton Dieu quand tu avais besoin de lui ?
Pour donner vie à ton rêve
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5. |
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A grey skyline over the hills
The smell of shit is burning my nostrils
There’s writing on the wall
And it makes no sense at all
It says “freedom” for this country
Freedom from what ? I cannot see
They say home is where the heart is
And I buried my heart in central Brittany
It ain’t love or hate for this “country”
Just rough feelings, that’s what it is
And I ain’t proud of being raised here
Where the mist hides away the fear
But I’m still in love with these green fields
With the wind on my face and the autumn leaves
And the farms will be erased soon
There’s no sound at night but there’s the church
[ bell at noon
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Un horizon gris au-dessus des collines
Une odeur de merde qui me brûle les narines
Il y a quelque chose d’écrit sur le mur
Qui ne veut rien dire
Il est écrit « liberté » pour ce pays
Être libéré de quoi ? Je peine à comprendre
Ils disent que la maison se trouve où est le coeur
J’ai enterré mon coeur ici, dans le centre Bretagne
Pour ce « pays » je n’ai ni haine ni amour
Rien que des sentiments à la volée, rien de plus
Et je ne suis pas fier d’avoir été élevé ici
Où la brume chasse la peur
Mais je suis toujours amoureux de ces vertes plaines
Du vent qui me fouette la gueule et des feuilles d’automne
Et les fermes seront bientôt rasées
Il n’y a pas de bruit la nuit mais le clocher sonne toujours à midi
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Symphony of destruction Brittany, France
Analog Label & Distro // Crust Punk // from Brittany, West of France
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